Après une semaine riche en rebondissements dans la course à l'Elysée, la droite française s'apprête à vivre des jours décisifs en raison de l'affaire des emplois présumés fictifs de l'épouse de François Fillon. Battu en finale de la primaire, Alain Juppé a exclu lundi matin l'idée de se muer en plan de secours.
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"Aux auteurs de rumeurs infondées, une confirmation: pour moi, NON c'est NON. Je dirai pourquoi. Aujourd'hui écoutons FF, notre candidat", écrit le maire de Bordeaux dans un tweet.
Une position qu'il a réitérée à son arrivée à la mairie de Bordeaux: "Clairement et définitivement, c'est non!" a-t-il déclaré à des journalistes. "J'ai un peu de mal à comprendre d'où viennent ces rumeurs."
François Fillon contre-attaque
Le candidat de la droite à l'élection présidentielle s'est défendu lundi, assurant n'avoir rien fait d'illégal. Sur le plan moral, toutefois, le candidat à la présidentielle a reconnu "une erreur" en employant sa famille. "Je le regrette et présente mes excuses aux Français", a-t-il déclaré, tout en excluant de se retirer. >> Lire: François Fillon: "C'était une erreur et je présente mes excuses aux Français"
François Fillon contre-attaque ainsi après les révélations du Canard enchaîné sur les emplois fictifs présumés dont auraient profité son épouse, Penelope, et deux de ses enfants.
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rens avec agences