Depuis près de deux mois, Al-Bab est dans la ligne de mire des rebelles appuyés par les troupes turques. Récemment, les troupes du régime de Bachar al-Assad soutenues par la Russie ont aussi attaqué.
Si les troupes turques et leurs alliés font du surplace au nord de la ville depuis début janvier, l'armée syrienne avance rapidement depuis une semaine, notamment au sud.
L'EI sous pression aussi à Damas et Palmyre
Ankara a lancé le 24 août l'opération "Bouclier de l'Euphrate" dans le nord de la Syrie, qui vise à la fois l'EI et les milices kurdes (YPG), soutenues par les Etats-Unis.
Les troupes de Bachar al-Assad redoublent d'efforts contre l'EI, en particulier dans la province de Damas et près de Palmyre (centre).
Nouvelle offensive à Raqa
L'EI est aussi sous pression à Raqa, son principal bastion en Syrie, vers lequel avancent les Forces démocratiques syriennes, une alliance arabo-kurde appuyée par Washington.
En Irak, l'EI a déjà perdu la partie orientale de Mossoul, la deuxième ville du pays, reconquise par les forces gouvernementales.
afp/fme
Discussions entre experts à Astana sur le cessez-le-feu en Syrie
Des experts russes, iraniens, turcs et des Nations unies se sont réunis lundi à Astana pour discuter de la mise en oeuvre de l'accord de cessez-le-feu conclu fin décembre en Syrie.
Cité par l'agence Tass, un négociateur russe, Stanislav Gadjimagomedov, a annoncé qu'une nouvelle réunion aurait lieu les 15 et 16 février. Le Kazakhstan, hôte de la réunion, a déclaré que la création d'un mécanisme de supervision de la trêve était à l'ordre du jour des discussions.
Rapprochement russo-turc
Après de profondes divergences entre Ankara et Moscou sur le dossier syrien, la Turquie a engagé un spectaculaire rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine à la suite du coup d'Etat avorté contre Recep Tayyip Erdogan.
Ainsi, et en plus de son soutien aérien au régime, la Russie a annoncé en janvier avoir également mené des frappes "communes" avec l'aviation turque contre les jihadistes à Al-Bab.
En revanche, l'implication d'Ankara suscite la colère à Damas. Le régime a récemment adressé deux missives au Conseil de sécurité de l'ONU pour dénoncer "les violations de la souveraineté de la Syrie" par la Turquie.