Le regain de criminalité dans ce petit Etat côtier au nord de Rio de Janeiro qui compte environ 3,6 millions d'habitants a commencé durant le week-end, les policiers ayant cessé le travail pour des revendications salariales.
En l'absence de patrouilles, les agressions, les actes de vandalisme, avec notamment plusieurs autobus incendiés, et les meurtres ont immédiatement explosé, ont rapporté les médias brésiliens.
Une cinquantaine de morts
Selon les médias locaux, une cinquantaine de personnes sont mortes dans ces violences. Soit un chiffre inhabituel pour une si brève période dans cet Etat. Les écoles y ont fermé leurs portes, tout comme les cliniques publiques et certaines administrations.
Les autorités d'Espirito Santo avaient demandé l'aide de Brasilia "face à la grave situation en termes de sécurité publique", a indiqué le ministère de la Défense brésilien. Selon une porte-parole de l'Etat, "environ 200 hommes des Forces nationales" devraient arriver dans l'après-midi.
ats/jvia