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Près de 200 soldats envoyés dans un Etat brésilien où la police fait grève

Un magasin vandalisé à Vila Velha, dans l'Etat d'Espirito Santo, au Brésil. La grève de la police a favorisé les actes de violence. [AFP - Vinicius Moraes]
Un magasin vandalisé à Vila Velha, dans l'Etat d'Espirito Santo, au Brésil. La grève de la police a favorisé les actes de violence. - [AFP - Vinicius Moraes]
Le président brésilien Michel Temer a ordonné lundi le déploiement de 200 soldats dans l'Etat d'Espirito Santo, où une grève des policiers a engendré une vague de violences et des dizaines de meurtres.

Le regain de criminalité dans ce petit Etat côtier au nord de Rio de Janeiro qui compte environ 3,6 millions d'habitants a commencé durant le week-end, les policiers ayant cessé le travail pour des revendications salariales.

En l'absence de patrouilles, les agressions, les actes de vandalisme, avec notamment plusieurs autobus incendiés, et les meurtres ont immédiatement explosé, ont rapporté les médias brésiliens.

Une cinquantaine de morts

Selon les médias locaux, une cinquantaine de personnes sont mortes dans ces violences. Soit un chiffre inhabituel pour une si brève période dans cet Etat. Les écoles y ont fermé leurs portes, tout comme les cliniques publiques et certaines administrations.

Les autorités d'Espirito Santo avaient demandé l'aide de Brasilia "face à la grave situation en termes de sécurité publique", a indiqué le ministère de la Défense brésilien. Selon une porte-parole de l'Etat, "environ 200 hommes des Forces nationales" devraient arriver dans l'après-midi.

ats/jvia

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