Dans un entretien à la RTS pour le 19h30 mardi, Filippo Grandi dit craindre un effet domino du rejet des réfugiés: "Nous avons dit ça à l’Europe pendant longtemps. Ce syndrome de rejet, cet affaiblissement de la solidarité peut être un mauvais exemple pour beaucoup de pays plus pauvres partout dans le monde, qui hébergent beaucoup de réfugiés."
L'Italien redoute, que "si cette tendance s’étend à d’autres pays riches, comme les Etats-Unis, cet exemple puisse devenir plus fort."
Appel au sursaut
Filippo Grandi appelle à un sursaut des gouvernements pour "ne pas écouter seulement ceux qui ont peur".
De retour de Syrie, où il s’est rendu notamment à Alep et à Homs, Filippo Grandi estime que le flux de réfugiés ne va pas faiblir dans une Syrie encore en proie aux destructions. Et qu'il convient de "ne pas les associer à un danger pour nos sociétés, même si nous vivons une époque pleine d'incertitudes".
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