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Le patron du HCR craint "que le rejet des réfugiés gagne d’autres pays riches"

"Je crains que le rejet des réfugiés s'étende"
"Je crains que le rejet des réfugiés s'étende" / L'actu en vidéo / 1 min. / le 7 février 2017
Après le décret anti-immigration promulgué par le président américain Donald Trump, le patron du Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU, Filippo Grandi, dit redouter que ce rejet des migrants syriens gagnent les autres pays riches.

Dans un entretien à la RTS pour le 19h30 mardi, Filippo Grandi dit craindre un effet domino du rejet des réfugiés: "Nous avons dit ça à l’Europe pendant longtemps. Ce syndrome de rejet, cet affaiblissement de la solidarité peut être un mauvais exemple pour beaucoup de pays plus pauvres partout dans le monde, qui hébergent beaucoup de réfugiés."

L'Italien redoute, que "si cette tendance s’étend à d’autres pays riches, comme les Etats-Unis, cet exemple puisse devenir plus fort."

Appel au sursaut

Filippo Grandi appelle à un sursaut des gouvernements pour "ne pas écouter seulement ceux qui ont peur".

De retour de Syrie, où il s’est rendu notamment à Alep et à Homs, Filippo Grandi estime que le flux de réfugiés ne va pas faiblir dans une Syrie encore en proie aux destructions. Et qu'il convient de "ne pas les associer à un danger pour nos sociétés, même si nous vivons une époque pleine d'incertitudes".

Filippo Grandi: "Le flux des réfugiés syriens ne va pas faiblir"
Filippo Grandi: "Le flux des réfugiés syriens ne va pas faiblir" / L'actu en vidéo / 1 min. / le 7 février 2017

dr/gax

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