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Après les FARC, la Colombie entame les pourparlers de paix avec l'ELN

Les délégations du gouvernement colombien et de l'ELN ont inauguré leurs pourparlers, dans une hacienda jésuite, près de Sangolqui, à environ 30 km de Quito, le 7 février 2017. [AFP - RODRIGO BUENDIA]
Les délégations du gouvernement colombien et de l'ELN ont inauguré leurs pourparlers, dans une hacienda jésuite, près de Sangolqui, à environ 30 km de Quito, le 7 février 2017. - [AFP - RODRIGO BUENDIA]
La Colombie et la guérilla de l'ELN entament mercredi, à huis clos en Equateur, la première session de pourparlers visant à "la paix complète" clôturant plus d'un demi-siècle de conflit armé, après l'accord avec les FARC.

"Le dialogue avec l'ELN nous remplit d'optimisme. Les nouvelles générations et les victimes méritent que les pourparlers avancent et que nous parvenions à la paix complète", a écrit le président Juan Manuel Santos sur Twitter mardi soir, après le lancement officiel du processus avec l'Armée de libération nationale (ELN, guévariste).

Le prix Nobel de la paix 2016 pour sa détermination à pacifier son pays entend négocier avec la dernière guérilla encore active un accord similaire à celui signé en novembre avec la principale rébellion, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes), à l'issue de quatre ans de discussions délocalisées à Cuba.

>> Lire : Les FARC commenceront bientôt à déposer les armes en Colombie

Trois ans de tractations menées en secrets

Nous avons l'opportunité de terminer, enfin, le conflit armé et tourner la page de la guerre.

Juan Camilo Restrepo, chef négociateur du gouvernement colombien.

Mardi, après trois années de tractations préparatoires menées en secret et des mois de tergiversations, les délégations ont inauguré leurs pourparlers devant des représentants des six pays garants du processus (Brésil, Chili, Cuba, Equateur, Norvège, Venezuela) étaient présents.

afp/fme

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