"Le dialogue avec l'ELN nous remplit d'optimisme. Les nouvelles générations et les victimes méritent que les pourparlers avancent et que nous parvenions à la paix complète", a écrit le président Juan Manuel Santos sur Twitter mardi soir, après le lancement officiel du processus avec l'Armée de libération nationale (ELN, guévariste).
Le prix Nobel de la paix 2016 pour sa détermination à pacifier son pays entend négocier avec la dernière guérilla encore active un accord similaire à celui signé en novembre avec la principale rébellion, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes), à l'issue de quatre ans de discussions délocalisées à Cuba.
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Trois ans de tractations menées en secrets
Nous avons l'opportunité de terminer, enfin, le conflit armé et tourner la page de la guerre.
Mardi, après trois années de tractations préparatoires menées en secret et des mois de tergiversations, les délégations ont inauguré leurs pourparlers devant des représentants des six pays garants du processus (Brésil, Chili, Cuba, Equateur, Norvège, Venezuela) étaient présents.
afp/fme