"J'espère qu'à compter d'aujourd'hui, nous allons pouvoir nous remettre au travail", a déclaré le Premier ministre Sorin Grindeanu devant les députés, au commencement du débat sur la motion de censure.
Les sociaux-démocrates et leurs alliés, qui dominent le gouvernement, disposent d'une large majorité au parlement depuis leur victoire aux élections législatives de décembre.
La coalition, soutenue par des députés du parti Union démocratique magyare de Roumanie (UDMR, qui représente la communauté hongroise), contrôle ainsi 61% des sièges au parlement.
Forte contestation de la rue
Face au plus vaste mouvement de contestation depuis la chute du communisme en 1989, le gouvernement a retiré dimanche un décret dépénalisant certains faits de corruption concernant des sommes inférieures à 200'000 lei (près de 50'000 francs).
Lundi, le gouvernement a rejeté les appels à la démission lancés par des dizaines de milliers de manifestants, qui continuaient de descendre dans la rue malgré l'abolition du décret.
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reuters/mre