Parmi les déplacés, 28'000 se sont rendus dans d'autres parties du gouvernorat de Taëz, a indiqué le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Plus de 2500 personnes ont rejoint la région limitrophe d'al-Houdeydah.
Les violences se sont poursuivies jusqu'à la nuit de jeudi à vendredi depuis une dizaine de jours au moins. Aucun centre de santé ne fonctionne plus dans la ville de Mokha, selon l'ONU.
Civils utilisés comme boucliers humains
Des indications "crédibles" laissent penser que des proches des rebelles Houthis ont tué une famille qui tentait de fuir et utilisent les civils comme boucliers humains. Plus de 200 maisons ont été détruites ou endommagées.
Les Houthis ont incité les civils à rester dans leurs maisons alors que les forces progouvernementales leur demandaient d'évacuer. Le Haut Commissariat aux droits de l'homme met en garde contre une répétition de cette situation à al-Houdeydah où les bombardements se renforcent.
ats/tmun
Appel à épargner les civils
Le Haut Commissariat aux droits de l'homme réitère son appel aux parties à épargner les civils. Des crimes de guerre ont été perpétrés régulièrement depuis le début du conflit il y a deux ans, selon lui.
Il appelle à nouveau au lancement d'une commission d'enquête internationale. Cette demande n'a jusqu'à présent pas été satisfaite par le Conseil des droits de l'homme.