Le jugement de l'affaire, le premier d'une série attendue en 2017, concerne des responsables du Parti populaire (PP) de la région de Valence, dont le procès s'était tenu entre mars 2015 et mars 2016.
Un deuxième procès, plus vaste, sur un autre volet de cette affaire dite "Gürtel" se déroule depuis le mois d'octobre. Il implique 37 prévenus, dont deux ex-trésoriers du PP.
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Tous doivent répondre d'un vaste système de détournement de fonds publics portant sur des dizaines de millions d'euros entre 1999 et 2005. Dans le procès de Valence, onze des 13 accusés ont été reconnus coupables de corruption, trafic d'influence et abus de biens publics.
Le PP, à l'image écornée par ces affaires, a perdu sa majorité absolue au parlement en décembre 2015, mais reste le premier parti d'Espagne. Podemos, de gauche radicale, et le parti libéral Ciudadanos, ont émergé lors de ces élections en dénonçant la corruption galopante, ayant impliqué des élus de tous bords et même une soeur du roi et son époux.
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afp/mre
Négociations en cours pour des condamnés
Parmi les condamnés, l'ancienne élue en charge du tourisme pour la région de Valence, Milagrosa Martinez, écope de neuf ans de prison. L'homme d'affaires Francisco Correa, accusé d'avoir piloté le réseau de corruption dans l'ensemble de l'affaire, a été condamné à 13 ans.
Au moment même où le jugement était rendu public vendredi, "sept ou huit" hommes d'affaires de Valence se trouvaient au parquet anticorruption de Madrid.
Ils essayaient de négocier une réduction de peine en échange de leurs aveux dans une des ramifications de l'affaire concernant également Valence, selon un porte-parole du parquet.