"Nous n'interférons pas dans la politique des Etats-Unis (...) Et les Européens comptent sur le fait que l'Amérique n'interfère pas dans la politique européenne", a mis en garde Federica Mogherini, qui boucle sa première visite à Washington depuis l'arrivée de l'administration Trump, perçue comme isolationniste, nationaliste et moins attachée aux liens transatlantiques.
Depuis sa victoire, le nouveau président a édulcoré certaines de ses remarques à l'encontre des membres européens de l'OTAN. Il n'en demeure pas moins très critique concernant l'union politique des 28 pays.
"Un intérêt à coopérer"
Jeudi, la diplomate avait rencontré à Washington le nouveau secrétaire d'Etat Rex Tillerson, qui a quitté son poste de patron du géant pétrolier ExxonMobil, où il a travaillé 41 ans.
"Il y a de nombreux dossiers sur lesquels l'UE et les Etats-Unis ont un intérêt à coopérer étroitement", avait prévenu Federica Mogherini, qualifiant tout de même cette discussion de "fructueuse".
agences/kg
Soulagement quant à l'accord sur l'Iran
Federica Mogherini, a affirmé vendredi avoir été rassurée par ses entretiens avec des membres du nouveau gouvernement américain sur l'application par Washington de l'accord sur le nucléaire iranien.
"J'ai été rassurée par ce que j'ai entendu sur leur intention de respecter pleinement la mise en oeuvre de l'accord", a déclaré la Haute Représentante pour la politique étrangère de l'UE.