Les quinze pays membres du conseil, y compris la Chine, grande alliée de la Corée du Nord, ont approuvé un texte proposé par les Etats-Unis affirmant que le tir de missile constituait une "grave violation" des résolutions de l'ONU et menaçant le régime communiste de "nouvelles mesures significatives".
Le Conseil de sécurité s'était réuni d'urgence à la demande des Etats-Unis, du Japon et de la Corée du Sud, au lendemain de ce nouveau test de missile balistique destiné, selon Séoul, à tester la réaction du nouveau président américain Donald Trump.
"Gros problème" pour Trump
Ce dernier a promis dans l'après-midi de répondre "très fortement" à la Corée du Nord qui pose selon lui un gros, gros problème".
L'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Nikki Haley a appelé dans un communiqué les pays membres du Conseil de sécurité "à utiliser tous les moyens possibles pour dire clairement au régime nord-coréen et à ses acolytes que ces tirs sont inacceptables".
afp/br
Sanctions peu efficaces
Les résolutions de l'Onu interdisent à Pyongyang tout programme nucléaire ou balistique. Depuis le premier essai nucléaire nord-coréen de 2006, le régime a essuyé six volées de sanctions qui ne l'ont pas convaincu d'abandonner ses ambitions militaires.
L'ambassadeur du Japon a estimé qu'imposer des sanctions était crucial pour que la Corée du Nord change de comportement mais que cela "prenait du temps". "Nous devons continuer à faire pression. Nous ne cherchons pas une solution militaire".
La France a de son côté appelé à ce que les sanctions soient véritablement appliquées. "Cela veut dire aussi que la partie européenne travaille sur des mesures supplémentaires", a déclaré l'ambassadeur français François Delattre.