Le chômage, la récession et l'inflation - trois facteurs susceptibles d'influencer l'issue du scrutin - restent des problèmes de premier plan alors que le mandat de quatre ans d'Hassan Rohani arrive à son terme, a dit Ali Khamenei dans un discours, selon le site internet de la télévision publique.
Rohani, dont le mandat à la tête de l'Etat a été marqué par l'accord international sur le programme nucléaire iranien et l'allègement des sanctions qui l'a suivi, pourrait se voir reprocher un bilan en demi-teinte, de nombreux Iraniens jugeant que l'impact économique de sa politique tarde à se faire sentir.
Durcissement des critiques
"J'ai demandé à l'honorable président de préciser aux responsables de son exécutif que la gestion devait s'effectuer avec transparence, supervision et suivi", a dit Ali Khamenei.
Ces propos pourraient encourager le camp conservateur, qui n'a pas encore choisi son candidat à la présidence, à durcir ses critiques contre Hassan Rohani.
reuters/rens