Ces associations estiment que le slogan de la candidature parisienne pour les JO de 20124 enfreint la loi Toubon de 1994, relative à l’emploi de la langue française, ainsi que la charte olympique, selon laquelle "le français est la première langue de l'olympisme", et langue officielle du CIO, au même titre que l'anglais.
Plainte pour "insulte à la langue française"
Leur avocat a précisé vendredi a précisé qu'il entendait porter plainte pour insulte grave à la langue française et violation de la Constitution. "Le but, sans négociation possible, de faire supprimer cette formule scélérate", a-t-il dit.
Les associations, dont l'Union nationale des écrivains de France, proposent de remplacer "Made for sharing" par "Venez partager".
Ce slogan est une faute, une ânerie
"Evidemment, je trouve que ce slogan est une faute, une ânerie", a commenté le président de l'académie Goncourt, Bernard Pivot, sur RTL.
Jeudi, l'Académie française avait déjà exprimé "sa réprobation" envers un slogan notamment utilisé pour des publicité concernant des pizzas à découper.
agences/cab
Une version en français existe déjà
Interrogé par RTL, le secrétaire d'Etat aux Sports, Thierry Braillard a relevé qu'il y a "un double slogan": l'un en anglais dévoilé le 3 février dernier, et l'autre en français ("Venez partager").
C'est d'ailleurs la traduction française qui apparaît sur le compte Twitter et le site officiel de Paris 2024.
Mais la version "Venez partager" n'apparaît pas dans la communication officielle du dossier de candidature, relève L'Obs sur son site vendredi.
Candidature de Budapest menacée
Budapest a évoqué vendredi un possible retrait de la course à l'organisation des JO-2024 à sept mois de la désignation de la ville lauréate par le CIO.
La candidature hongroise a suscité une pétition pour l'organisation d'un référendum anti-JO qui a recueilli 266'151 signatures, soit près de deux fois le quorum nécessaire.
Le maire de Budapest n'a pas exclu de présenter dès mercredi au conseil municipal une délibération retirant la candidature, après consultation du Premier ministre Viktor Orban et du président du Comité olympique national.
Outre Budapest, seul Paris et Los Angeles sont encore en lice.