Au début de sa prestation, le nouveau président américain a tenu à revenir sur son élection en affirmant qu'il avait remporté la plus large victoire au niveau du collège électoral depuis Ronald Reagan avec 306 grands électeurs.
Quelques minutes plus tard, à l'issue d'une longue tirade sur une presse "malhonnête" qui passe son temps à divulguer de fausses informations pour lui nuire, est arrivé le moment des questions.
A chacun sa "vérité"
Le premier journaliste à poser la sienne a contesté le superlatif en rappelant les scores de Barack Obama et de George W. Bush, bien supérieurs à ceux de Donald Trump.
Il est allé plus loin en demandant au président pourquoi les Américains lui feraient confiance alors qu'il leur ment. Légèrement ébranlé, Donald Trump a tenté de reprendre la main en disant qu'on venait de lui donner cette information et que, finalement, on ne pouvait qu'être d'accord avec le fait que sa victoire avait été "substantielle".
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Pierre-Yves Maspoli