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Malgré les tensions, la Chine se dit prête à travailler avec les Etats-Unis

Un membre de la délégation chinoise prépare la rencontre entre les ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi et américain Rex Tillerson à Bonn vendredi. [AFP - Brendan Smialowski]
Un membre de la délégation chinoise prépare la rencontre entre les ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi et américain Rex Tillerson à Bonn vendredi. - [AFP - Brendan Smialowski]
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a dit vendredi lors d'une rencontre avec son homologue américain Rex Tillerson que Pékin était prêt à travailler avec l'administration Trump.

L'entretien entre Wang Yi et Rex Tillerson, en marge d'une réunion du G20 à Bonn, était la première rencontre de ce niveau depuis la prise de fonctions du président Donald Trump.

"Les Etats-Unis ont reconnu clairement qu'ils continueraient d'adhérer au principe de la 'Chine unique'", a indiqué Wang Yi à son homologue, selon un communiqué diffusé samedi. "Cet important consensus (...) crée les conditions nécessaires pour que les deux pays développent une coopération stratégique dans les domaines bilatéraux, régionaux et mondiaux."

>> Lire : Donald Trump déclare qu'il respectera le principe d'"une seule Chine"

Intérêts communs

Les deux Etats "portent la responsabilité conjointe de préserver la stabilité du monde et de promouvoir la prospérité planétaire, et ont bien davantage d'intérêts communs que de divergences", a poursuivi Wang Yi lors de son entretien avec Rex Tillerson.

De son côté, le département d'Etat américain a assuré que les deux ministres avaient évoqué la nécessité d'un "environnement équitable dans le commerce et l'investissement".

Ire

Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson avait provoqué en janvier l'ire de Pékin en agitant la menace d'un blocus pour empêcher l'accès du pays à des îles contestées en mer de Chine méridionale.

Pékin s'irritait par ailleurs du refus de Washington de reconnaître le principe de la "Chine unique" - qui interdit toute relation diplomatique entre des Etats étrangers et Taïwan, considéré par Pékin comme une de ses provinces. Donald Trump s'était dit prêt à le remettre en question, avant de faire marche arrière.

agences/gax

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