Dans un tweet publié vendredi, Donald Trump estimait que certains médias "n'étaient pas [ses] ennemis, mais ceux du peuple américain". Appelé samedi par la chaîne américaine NBC à réagir sur cette nouvelle charge, l'ancien adversaire de Barack Obama pour la Maison Blanche John McCain s'est totalement désolidarisé des propos du président.
"Je déteste la presse, je vous déteste, vous particulièrement, mais le fait est que nous avons besoin de vous [...] il faut une presse libre, c'est vital" a-t-il répondu au journaliste qui l'interrogeait.
Des méthodes de dictatures évoquées
"Si l'on veut préserver la démocratie, telle que nous la connaissons, il faut une presse libre et souvent une presse d'opposition", a déclaré le sénateur de l'Arizona, ajoutant que "la première chose que font les dictateurs, c'est attaquer la presse, fermer les journaux. Je ne suis pas en train de dire que le président Trump cherche à être un dictateur, je dis seulement qu'il faut tirer les leçons de l'Histoire".
jop avec agences
Le tweet de Trump qui a fait réagir
The FAKE NEWS media (failing @nytimes, @NBCNews, @ABC, @CBS, @CNN) is not my enemy, it is the enemy of the American People!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 17 février 2017
"Les médias mensongers (notamment New York Times, NBCnews, ABC, CBS, CNN) ne sont pas mon ennemi, ils sont l'ennemi du peuple américain!"