Mike Pence s'est d'abord exprimé devant Federica Mogherini, la Haute représentante de l'UE pour la politique étrangère et de sécurité commune, au siège de la mission américaine auprès de l'UE.
"Je suis très reconnaissant d'avoir l'occasion de vous rendre visite et d'explorer les moyens nous permettant d'approfondir notre relation avec l'Union européenne", a-t-il dit à l'Italienne qui est déjà plusieurs fois sortie de sa réserve depuis l'entrée en fonction de Donald Trump.
Il y a dix jours à Washington, la cheffe de la diplomatie européenne avait notamment appelé les Etats-Unis à "ne pas interférer dans la politique européenne", alors qu'on l'interrogeait sur la volonté prêtée à un site d'informations pro-Trump d'influencer les élections cette année en France et en Allemagne.
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Ultime étape d'une tournée européenne
Au chef du Conseil européen Donald Tusk, qu'il a rencontré ensuite, Mike Pence a assuré que les Etats-Unis sont déterminés "à poursuivre la coopération et le partenariat avec l'Union européenne". Le vice-président américain a évoqué à cette occasion "un engagement fort" du président Donald Trump en ce sens.
Bruxelles constitue l'ultime étape de la première tournée européenne de Mike Pence, au cours de laquelle il s'est efforcé de rassurer les Européens.
ats/jgal
De nombreux manifestants "révoltés"
Mike Pence a été accueilli par des manifestants dès le premier entretien de la journée. Dans un quartier européen sous étroite surveillance policière, les protestataires devaient converger vers les institutions de l'UE, où étaient programmées les rencontres suivantes.
"Le changement climatique n'est pas un fait alternatif", proclamait une pancarte, au milieu d'une centaine de personnes réunies à proximité du rond-point Schuman. Les slogans s'en prenaient tour à tour aux politiques jugées inquiétantes sur l'immigration, le droit des femmes ou la santé.
"Nous protestons contre la visite de Pence parce que nous sommes révoltés par les décisions de l'administration américaine qui attaquent les droits des femmes dans le monde entier", a expliqué Irene Donadio, de la Fédération internationale des planning familiaux.