La perquisition ne visait pas le siège de campagne de la candidate, situé dans le centre de Paris, mais celui du parti. "Pour la seconde fois a lieu une perquisition des mêmes bureaux, s’agissant des mêmes faits présumés, ce qui confirme que la première perquisition a été infructueuse", écrit le FN dans un communiqué.
Pour le FN, "il s’agit à l’évidence d’une opération médiatique dont le seul but est de tenter de perturber le bon déroulement de la campagne électorale présidentielle et de tenter de nuire à Marine Le Pen au moment même où sa candidature effectue une importante percée dans les intentions de vote, notamment pour le second tour".
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Abus, escroqueries et faux
La justice française a ouvert le 15 décembre dernier une information judiciaire pour abus de confiance, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux, ainsi que pour le travail dissimulé dans l'enquête sur ces soupçons de fraude relative à l'emploi par le FN d'assistants parlementaires.
Cette enquête fait suite à un rapport de l'Office européen de lutte contre la fraude (OLAF), qui a conduit le Parlement européen à réclamer à la présidente du FN le remboursement de près de 300'000 euros.
reuters/fme