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L'opposition veut négocier avec le régime syrien à la même table

Discussions sur la Syrie: état des lieux après 6 ans de conflit
Discussions sur la Syrie: état des lieux après 6 ans de conflit / 19h30 / 2 min. / le 22 février 2017
L'opposition syrienne veut des "négociations directes" avec le régime pendant les pourparlers de paix qui s'ouvrent jeudi à Genève. De son côté, Moscou a demandé mercredi à Damas de suspendre les frappes aériennes.

"Nous demandons des négociations directes. Cela économisera du temps et sera une preuve de sérieux plutôt que de négocier dans des salles" séparées, a dit Salem Meslet, au nom du HCN qui rassemble des groupes clés de l'opposition.

Lors des trois précédentes séries de pourparlers organisées à Genève en février, mars et avril 2016, le médiateur de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, n'avait pas réussi à rassembler autour d'une même table les délégués de l'opposition et du gouvernement, et avait dû faire l'intermédiaire.

Cette fois, il espère que les deux camps accepteront de s'asseoir autour d'une même table et d'échanger en direct.

L'opposition réclame le départ du président syrien Bachar al-Assad et la mise en place d'un organe de transition pouvant mener à des élections. Le régime est prêt à accepter des élections une fois la paix revenue, mais ne veut pas discuter du sort du chef de l'Etat syrien.

Moscou demande de suspendre les frappes

La Russie a par ailleurs demandé au gouvernement syrien de suspendre les bombardements aériens durant les pourparlers de Genève sur la Syrie, où une percée reste toutefois improbable, a déclaré mercredi le médiateur de l'ONU.

"Je n'attends pas de percée immédiate (...) mais le début d'une série de rounds", a déclaré Staffan de Mistura, un diplomate de 70 ans, spécialiste des missions difficiles.

>> Lire aussi : Le sauvetage d'une fillette ensevelie rappelle la violence des combats en Syrie

agences/fme

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Accalmie relative

Depuis fin décembre, une cessation des hostilités imposée par la Russie, la Turquie et l'Iran a permis de réduire l'intensité des combats, mais depuis quelques jours, les forces gouvernementales bombardent les positions rebelles près de Damas et dans la province de Homs (centre).