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Malaisie et Corée du Nord à couteaux tirés après la mort de Kim Jong-Nam

Le chef de la police malaisienne Khalid Abu Bakar, face à la presse, ce 22 février 2017 à Kuala Lumpur. [AP Photo/Alexandra Radu]
Le chef de la police malaisienne Khalid Abu Bakar, face à la presse, ce 22 février 2017 à Kuala Lumpur. - [AP Photo/Alexandra Radu]
Les médias officiels nord-coréens sont sortis d'un silence de dix jours au sujet de l'assassinat en Malaisie du demi-frère de Kim Jong-Un pour dénoncer l'attitude de Kuala Lumpur dans cette affaire.

L'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA accuse la Malaisie d'être responsable du décès et de comploter avec la Corée du Sud. Kim Jong-Nam a été assassiné le 13 février à l'aéroport de Kuala Lumpur.

L'agression de Kim Jong-Nam

L'agression de Kim Jong-nam filmée
L'agression de Kim Jong-nam filmée / L'actu en vidéo / 1 min. / le 20 février 2017

La Malaisie n'a pas remis le corps aux représentants nord-coréens à Kuala Lumpur "sous le prétexte absurde" qu'une comparaison des ADN avec une personne de la famille du défunt est nécessaire, déclare KCNA,  qui ne mentionne jamais le nom de Kim Jong-Nam.

Enquête difficile

Cinq Nord-Coréens sont soupçonnés et les enquêteurs souhaitent en interroger trois autres, dont le deuxième secrétaire à l'ambassade de Corée du Nord à Kuala Lumpur. 

Mais le chef de la police malaisienne reconnaît qu'il ne pourra pas être interrogé, à moins qu'il ne soit volontaire. "Nous respecterons les règles d'immunité. Nous ne pouvons pas pénétrer à l'intérieur de l'ambassade", a-t-il déclaré.

Mais "quand on a rien à cacher, on ne devrait pas avoir peur de coopérer", a-t-il ajouté.

agences/pym

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