"Hassan Rohani est parvenu à la conclusion ces dernières semaines qu'il allait participer à l'élection présidentielle", a déclaré Hosseinali Amiri à des journalistes au Parlement.
Elu en 2013 avec le soutien des modérés et des réformateurs pour un premier mandat de quatre ans, Hassan Rohani, un religieux modéré, n'a pas encore annoncé officiellement ses intentions.
Les conservateurs s'organisent
Les candidats à ce scrutin doivent se déclarer au plus tard le 15 avril, selon la législation iranienne. Le Conseil des gardiens de la constitution a ensuite dix jours pour approuver ou non ces candidatures. La campagne électorale doit débuter le 28 avril pour s'achever le 17 mai.
Dans le camp conservateur, un nouveau groupe appelé "Front populaire des forces de la révolution islamique" a été créé en décembre avec l'objectif de réunir tous les groupes et personnalités de ce courant en vue de présenter un candidat unique.
ats/mre
Ahmadinejad dissuadé
Un ancien vice-président de l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, Hamid Baghaie, a été le premier à annoncer sa candidature le 18 février en tant qu'"indépendant".
En septembre 2016, Mahmoud Ahmadinejad - président de 2005 à 2013 - avait indiqué qu'il ne serait pas candidat après une intervention du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, le dissuadant de l'être. Le guide avait affirmé qu'il fallait éviter une "bipolarisation nocive" dans le pays.