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Un vice-président d'Uber poussé au départ pour avoir caché une plainte

Uber peine à contrôler les dégâts après des révélations sur la culture "sexiste, violente et débauchée" qui régnerait au sein de l'entreprise. [KEYSTONE - Britta Pedersen]
Uber peine à contrôler les dégâts après des révélations sur la culture "sexiste, violente et débauchée" qui régnerait au sein de l'entreprise. - [KEYSTONE - Britta Pedersen]
Le vice-président chargé du secteur technique chez Uber a démissionné lundi. Il a été contraint au départ pour avoir caché la plainte pour harcèlement sexuel qui l'avait visé chez Google, a révélé la presse américaine.

Amit Singhal n'avait pas fait connaître à son nouvel employeur avoir fait l'objet d'une enquête interne pour harcèlement sexuel alors qu'il travaillait au sein du géant de Mountain View, enquête à l'issue de laquelle le plaignant avait été qualifié de "crédible", a indiqué le site d'informations sur le secteur technologique Recode.

Engagé en janvier par Uber Amit Singhal avait quitté Google début 2016, après 15 ans de service.

Culture sexiste

Travis Kalanick, le patron de Uber, lui a demandé de démissionner lundi, pour ne pas avoir précisé les circonstances de son départ de chez Google.

Cette démission intervient alors que Uber, le numéro un américain du secteur de réservation de voitures avec chauffeur peine à contrôler les dégâts après des révélations sur la culture sexiste, violente et débauchée qui régnerait au sein de l'entreprise.

afp/fme

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