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Le domicile parisien de François et Penelope Fillon perquisitionné

François Fillon en campagne dans le sud de la France jeudi. [KEYSTONE - GUILLAUME HORCAJUELO]
François Fillon en campagne dans le sud de la France jeudi. - [KEYSTONE - GUILLAUME HORCAJUELO]
Une perquisition a eu lieu jeudi au domicile parisien du candidat de la droite française François Fillon, dans le cadre de l'enquête sur les emplois présumés fictifs de sa famille, selon des sources concordantes.

La perquisition "a eu lieu plus tôt dans la journée" au domicile de François et Penelope Fillon, dans le centre de Paris, a indiqué une source proche du dossier. "Elle s'est terminée il y a plusieurs heures", a-t-on confirmé dans l'entourage de l'ancien Premier ministre, sans autre commentaire.

Sollicité par l'agence de presse Reuters, le Parquet national financier (PNF) n'a pas souhaité commenter l'information.

Sur commission de trois juges d'instruction

La perquisition s'est déroulée jeudi matin dans le VIIe arrondissement de Paris, selon Le Parisien, sur commission des trois juges d’instruction désignés le 24 février pour enquêter sur des soupçons de "détournement de fonds publics", "abus de biens sociaux" et "trafic d’influence".

François Fillon, qui doit fêter samedi ses 63 ans, avait annoncé mercredi sa convocation chez les juges le 15 mars "pour être mis en examen", dénonçant un "assassinat politique" et réaffirmant dans le même souffle sa volonté d'aller "jusqu'au bout".

>> Lire aussi : La campagne de François Fillon face à des défections en cascade à droite

agences/tmun

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Fillon se présente à Nîmes en "combattant balafré"

François Fillon a repris jeudi à Nîmes, dans le sud de la France, sa campagne en dépit des défections dans ses rangs et une possible prochaine mise en examen, des contretemps qui n'ont pas entamé sa détermination de "combattant balafré" qui refuse "de se coucher".

"Vous avez devant vous un combattant. Que celles et ceux qui ont du cran se lèvent!", a-t-il lancé dès le début de son discours devant environ 3000 sympathisants.

Affirmant vouloir "percuter tous les scénarios que certains voudraient écrire à votre place", l'ancien Premier ministre a dénoncé une "machine à broyer, la machine à scoops, la machine à rumeurs" qui fonctionne, selon lui 7 jours sur 7.

Le président met en garde contre une manifestation contre la justice

François Hollande a mis en garde jeudi contre la tenue d'une manifestation "mettant en cause la justice", à trois jours d'un rassemblement organisé dimanche à Paris en soutien à François Fillon.

"Il y a un débat électoral, il doit se poursuivre pour l'élection présidentielle, mais il n'autorise pas tout", a dit le chef de l'Etat à la presse lors d'un déplacement en Corse.