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L'Allemagne et la Tunisie signent un accord pour accélérer les refoulements

Angela Merkel à Tunis pour signer un accord sur l'immigration
Angela Merkel à Tunis pour signer un accord sur l'immigration / 19h30 / 1 min. / le 3 mars 2017
L'Allemagne et la Tunisie ont annoncé vendredi la signature d'un nouvel accord sur l'immigration prévoyant d'accélérer les refoulements de Tunisiens dont le titre de séjour a été refusé.

Cet accord qui a été annoncé lors d'une visite de la chancelière Angela Merkel à Tunis, intervient quelques semaines après les crispations autour du cas du Tunisien Anis Amri, l'auteur présumé de l'attentat de Berlin. Cette convention ne porte "pas atteinte à la souveraineté de la Tunisie", a déclaré le président tunisien Béji Caïd Essebsi lors d'une conférence de presse avec Angela Merkel.

La chancelière allemande a de son côté indiqué que l'accord prévoyait notamment une réponse "sous 30 jours" de Tunis aux demandes d'identification par Berlin.

Demandes d'identification trop longues

Cette question était au coeur de la controverse sur le dossier du Tunisien accusé d'être l'auteur présumé de l'attaque du 19 décembre à Berlin, qui avait fait 12 morts.

Les autorités tunisiennes avaient été accusées d'avoir bloqué durant une partie de l'année 2016 son rapatriement. Elles avaient plaidé leur bonne foi, relevant que les procédures d'identification étaient longues et nécessaires.

>> Les précisions de Maurine Mercier dans le 19h30 :

Visite d'Angela Merkel à Tunis: les précisions de Maurine Mercier
Visite d'Angela Merkel à Tunis: les précisions de Maurine Mercier / 19h30 / 59 sec. / le 3 mars 2017

ats/afp/lan

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1500 Tunisiens concernés

L'accord "concerne environ 1500 Tunisiens", dont le titre de séjour a été refusé par l'Allemagne, et "des mesures seront prises dans les consulats tunisiens en Allemagne pour aider à leur identification", a précisé le président Caïd Essebsi.

Angela Merkel a également annoncé le déblocage de 250 millions d'euros afin notamment de favoriser l'emploi des jeunes. "Votre pays, en tant que jeune démocratie, peut compter sur notre soutien et notre coopération, politiquement, économiquement et socialement", a-t-elle dit devant le Parlement.