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Poursuite des combats dans le "croissant pétrolier" libyen

Une vue générale du site pétrolier de Ras Lanouf en janvier 2017. [AFP - Abdullah DOMA]
Une vue générale d'un des principaux sites pétroliers du pays, celui de Ras Lanouf en janvier 2017. - [AFP - Abdullah DOMA]
Des groupes armés se sont emparés d'un important site pétrolier dans le nord-est de la Libye, a indiqué samedi un responsable militaire. Le pays reste toujours déchiré par les rivalités notamment entre ses milices.

Les forces de l'homme fort de l'est libyen, Khalifa Haftar, ont perdu un important site pétrolier pris par des groupes armés rivaux mais les combats se poursuivaient samedi dans ce terminal du nord-est libyen.

Les Brigades de Défense de Benghazi (BDB) "sont arrivées jusqu'à l'aéroport principal de Ras Lanouf", a indiqué le colonel Ahmad al-Mismari, porte-parole des forces loyales aux autorités non reconnues basées dans l'est de la Libye. "Les assaillants étaient équipés de tanks modernes et d'un radar pour neutraliser (notre) armée de l'air", a ajouté le colonel Mismari.

Croissant pétrolier libyen

Mais "la bataille continue" et "la situation dans la zone du Croissant pétrolier demeure sous (notre) contrôle", a dit le porte-parole des forces commandées par le controversé maréchal Khalifa Haftar.

Alliées à des tribus de l'est du pays, les BDB ont lancé vendredi une nouvelle offensive pour tenter de conquérir les installations du Croissant pétrolier libyen.

ats/ctr

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Un pays déchiré

Déchirée par des luttes de pouvoir et en proie à une insécurité chronique depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est dirigée par deux autorités rivales: le gouvernement d'union nationale (GNA) à Tripoli, reconnu par la communauté internationale, et un gouvernement basé dans l'est du pays et lié au maréchal Haftar.

Les forces commandées par ce dernier avaient pris le contrôle en septembre des quatre principaux sites pétroliers de la Libye - Zoueitina, Brega, Ras Lanouf et Al-Sedra - , qui assuraient l'essentiel des exportations libyennes d'or noir depuis le nord-est du pays.

Le GNA, dont l'autorité est contestée par le maréchal Haftar, a de son côté affirmé dans un communiqué "n'avoir aucun lien avec l'escalade militaire dans la région du Croissant pétrolier".