Donald Trump "demande à ce que, dans le cadre de leurs enquêtes sur l'activité russe, les commissions sur le renseignement au Congrès (...) déterminent si les pouvoirs d'enquête de la branche exécutive ont été outrepassés en 2016", a indiqué son porte-parole, Sean Spicer.
Celui-ci a déclaré que le président et les responsables de son administration ne feraient plus de commentaire sur l'affaire tant que le Congrès n'aurait pas bouclé son enquête, laissant entendre que Trump n'aurait pas à expliciter ses accusations.
"Les informations relatives à des enquêtes à mobile potentiellement politique juste avant l'élection de 2016 sont très troublantes", s'est borné à dire Sean Spicer.
Enquête sur les interférences russes
La commission concernée a annoncé dimanche que, dans le cadre de son enquête sur les interférences de la Russie dans la campagne électorale, elle "cherchera à savoir si le gouvernement a mené des activités de surveillance sur des responsables ou des représentants de l'équipe de campagne d'un quelconque parti politique" et qu'elle continuera "à enquêter sur ce dossier si les éléments le requièrent".
agences/jvia
"Détourner l'attention"
Cette demande intervient au lendemain d'accusations lancées sur Twitter par Donald Trump, selon lequel Barack Obama a ordonné de placer sur écoute les téléphones de la Trump Tower. Un porte-parole de Barack Obama a rapidement démenti.
Pour l'opposition démocrate, les accusations de Donald Trump contre Barack Obama n'ont qu'un but: détourner l'attention de ces dossiers russes qui accaparent une grande partie du débat politique depuis sa prise de fonctions le 20 janvier.
Les liens "politiques, financiers ou personnels de Donald Trump avec la Russie, c'est la vérité que nous voulons connaître", a martelé sur CNN la cheffe des démocrates à la Chambre des représentants Nancy Pelosi.