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L'environnement responsable de 1,7 million de décès d'enfants par an

Un médecin examine un enfant de trois ans souffrant de malnutrition dans un dispensaire de Médecins sans frontières au Soudan du Sud en octobre 2016. [AFP - ALBERT GONZALEZ FARRAN]
Un médecin examine un enfant de trois ans souffrant de malnutrition dans un dispensaire de Médecins sans frontières au Soudan du Sud en octobre 2016. - [AFP - ALBERT GONZALEZ FARRAN]
Les conséquences des problèmes environnementaux sont importantes pour les enfants. Plus d'un quart des décès de ceux de moins de cinq ans, soit 1,7 million, pourraient être évités, selon l'Organisation mondiale de la santé.

Dans deux rapports publiés lundi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que la pollution, le tabagisme passif ou encore l'eau non potable sont notamment en cause.

Les deux premiers sont responsables du décès de près de 600'000 enfants de moins de cinq ans par année.

Le manque d'accès à l'eau potable et aux mesures d'assainissement et d'hygiène provoque plus de 350'000 décès. Et près de 280'000 d'enfants décèdent dans leur premier mois dans les centres de santé en raison de ces difficultés.

200'000 décès liés à l'environnement

La majorité des décès est constatée dans les pays à revenus bas ou intermédiaires. La détérioration de l'environnement concerne aussi les maladies répandues par les moustiques. Un enfant décède de la malaria un peu de plus toutes les deux minutes, précise l'OMS.

Les accidents liés à l'environnement sont eux responsables de 200'000 décès. Le changement climatique contribue aussi à une dégradation de la santé des enfants.

ats/fb

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L'OMS appelle aux investissements pour "améliorer la qualité de l'eau" ou "utiliser des combustibles plus propres", difficulté à laquelle est confrontée près de 50% de la population dans le monde. Les conséquences pour la santé seront "considérables", estime Mme Neira.

L'OMS souhaite davantage de coopération entre les acteurs et des liens entre les Objectifs du développement durable (ODD). Parmi les avancées demandées, les déchets électroniques et électriques doivent être mieux pris en charge. Les substances chimiques, les polluants et d'autres composantes dans les biens de production se retrouvent dans les aliments, met en garde l'organisation.

Globalement, l'action doit être portée dans de nombreux sites, notamment dans les logements, l'éducation, les entreprises industrielles, les transports ou encore les centres de santé.