Pyongyang a donné jusqu'à mardi 10h00 au représentant malaisien pour quitter le pays. Les autorités malaisiennes ont pris une mesure similaire contre l'ambassadeur nord-coréen, qui est parti lundi.
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Le diplomate nord-coréen avait émis des doutes sur l'impartialité de la Malaisie dans l'enquête sur la mort de Kim Jong-nam, victime à Kula Lumpur d'une attaque au VX, un puissant agent neurotoxique, et accusé la Malaisie de "collusion avec des forces étrangères".
Une allusion à la Corée du Sud avec laquelle Pyongyang reste techniquement en guerre. Pour la Corée du Sud et les Etats-Unis, l'assassinat est l'oeuvre des services nord-coréens.
Enquête ardue
Une Indonésienne et une Vietnamienne ont été inculpées, mais elles affirment qu'elles pensaient participer à une caméra cachée. La police malaisienne a identifié huit Nord-Coréens à interroger, mais 4 d'entre eux ont fui le jour de l'assassinat.
Et Kuala Lumpur a été contraint vendredi de libérer l'unique suspect nord-coréen, faute de preuves.
agences/cab