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François Fillon épinglé une nouvelle fois par le Canard enchaîné

Marc Ladreit de Lacharrière s'exprime aux côtés de Francois Fillon en 2009. [AFP - Franck Fife]
Marc Ladreit de Lacharrière s'exprime aux côtés de Francois Fillon en 2009. - [AFP - Franck Fife]
Le candidat de la droite à la présidentielle en France François Fillon a obtenu en 2013 de l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière un prêt de 50'000 euros, sans intérêts et non déclaré, affirme le Canard enchaîné dans son édition de mercredi.

Les juges chargés de l'enquête visant François Fillon sont sur la piste d'un prêt non déclaré de 50'000 euros accordé en 2013 au candidat de la droite par son ami Marc Ladreit de Lacharrière, propriétaire de La Revue des deux mondes, écrit Le Canard enchaîné dans son édition de mercredi. 

Selon l'hebdomadaire, François Fillon n'a pas déclaré ce prêt dans sa déclaration de patrimoine déposée à la Haute autorité de la vie publique.

Son avocat, Me Antonin Lévy, n'était pas joignable dans l'immédiat. Dans le Canard enchaîné, il assure que ce prêt a été "intégralement remboursé", mais ne précise pas à quelle date.

Le 24 février, lorsque le Parquet national financier a lancé une information judiciaire visant François Fillon, il l'a ouverte pour détournements de fonds publics, abus de biens sociaux et recel, trafic d'influence, mais aussi manquement aux obligations déclaratives. D'après le Canard enchaîné, c'est ce prêt non déclaré qui est visé par ce dernier délit.

afp/jc

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Les centristes de l'UDI soutiennent Fillon

L'UDI a confirmé mardi soir son alliance électorale avec le Parti Les Républicains (LR) mais dit attendre des gestes de François Fillon avant de renouveler son soutien au candidat de la droite à l'élection présidentielle.

Sont notamment en jeu la quarantaine de circonscriptions gagnables accordées par LR au parti centriste, en plus de celles de 27 députés sortants, pour les législatives de juin.

Moins d'une semaine après avoir suspendu sa participation à la campagne de l'ex-Premier ministre, menacé de mise en examen dans l'affaire des emplois fictifs présumés dont aurait profité sa famille, l'UDI se résigne à l'absence de "plan B".

Dans une motion adoptée par 48 voix pour, dix contre et trois abstentions, son bureau exécutif rappelle que le parti a souhaité "majoritairement" un changement de candidat. Mais il prend acte "avec regret" de la décision du maire de Bordeaux, Alain Juppé, de ne pas être un candidat de substitution.