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L'ancien maire PS de Paris Bertrand Delanoë soutient Emmanuel Macron

Bertrand Delanoë, en 2010. L'ex-maire de Paris va soutenir Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle française de 2017. [Keystone - Dominic Favre]
Bertrand Delanoë, en 2010. L'ex-maire de Paris va soutenir Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle française de 2017. - [Keystone - Dominic Favre]
Bertrand Delanoë, l'ancien maire PS de Paris, a apporté mercredi son soutien à Emmanuel Macron, candidat du mouvement En marche à l'élection présidentielle française, et ce au détriment du candidat socialiste Benoît Hamon.

"Je pense que le candidat qui se rapproche le plus de mes convictions, socialiste, réformiste, européen, réaliste, c'est Emmanuel Macron", a affirmé Bertrand Delanoë sur France Inter.

A ses yeux, le programme de Benoît Hamon, pourtant vainqueur de la primaire du Parti socialiste, est "dangereux". "Il ne rassemble pas la gauche et n'est philosophiquement pas en mesure de produire du vrai progrès social", juge l'ancien maire de Paris, âgé 66 ans.

La "chimère" Macron

De son côté, Benoît Hamon s'en est pris mardi soir à Emmanuel Macron, le qualifiant de "chimère". "Monsieur Macron, vous manquez du plus élémentaire sens social", a-t-il lâché.

Benoît Hamon a également fustigé les socialistes qui envisagent un "vote utile" en faveur de l'ancien ministre de l'Economie afin de faire barrage à la candidate du Front national Marine Le Pen.

ta avec agences

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Démission dans l'équipe d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a confirmé mardi la démission d'un membre de son équipe de campagne, Jean-Jacques Mourad, pour une "apparence de conflit d'intérêts" avec un laboratoire pharmaceutique, révélée par Le Monde.

Le médecin cardiologue de profession a lui-même présenté sa démission. "Il a eu l'honnêteté de prendre acte de ce qui s'est passé et je l'en remercie", a affirmé le candidat du mouvement En marche!.

Entre 2013 et 2016, le laboratoire Servier a rémunéré Jean-Jacques Mourad pour plus de 60 interventions et lui a également réglé plusieurs dizaines de milliers d'euros de frais de restaurants et de voyages, selon une base de données publique pilotée par le ministère français de la Santé.