Sur franceinfo, le chef de la diplomatie française a demandé à LafargeHolcim, numéro un mondial du ciment, de "bien réfléchir" quant à sa participation au mur que le président américain Donald Trump veut construire à la frontière mexicaine.
"On est dans un Etat où les entreprises ont leurs propres responsabilités et l'Etat les siennes", a insisté Jean-Marc Ayrault.
"Lafarge dit 'je ne fais pas de politique', poursuit-il. Très bien, mais je rappelle que les entreprises ont aussi une dimension sociale et environnementale."
Pas "d'opinion politique"
Jean-Marc Ayrault réagissait aux propos tenus quelques heures plus tôt par le patron de LafargeHolcim, Eric Olsen.
Dans un entretien accordé à l'AFP, ce dernier a déclaré que son groupe, qui avait répondu à un appel d'offres, était prêt à fournir ses "matériaux de construction pour tous types de projets d'infrastructures aux États-Unis". LafargeHolcim n'a pas "d'opinion politique", a-t-il ajouté.
ta avec agences