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Le chef de l'Agence américaine de l'environnement ne craint pas le CO2

Selon Scott Pruitt, les émissions de CO2 ne sont pas un facteur déterminant dans le changement climatique
Selon Scott Pruitt, les émissions de CO2 ne sont pas un facteur déterminant dans le changement climatique / 12h45 / 1 min. / le 10 mars 2017
Le nouveau chef de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), Scott Pruitt, a estimé jeudi que le dioxyde de carbone n'était pas un élément majeur du réchauffement climatique.

Proche de l'industrie des énergies fossiles, le nouveau chef de l'EPA choisi par Donald Trump a longtemps été un farouche détracteur de l'organisme qu'il dirige désormais.

"Je pense que mesurer avec précision (l'impact de) l'activité humaine sur le climat est quelque chose de très difficile et il existe un immense désaccord sur le degré d'impact. Donc non, je ne serais pas d'accord pour dire qu'il s'agit d'un contributeur important au réchauffement climatique", a déclaré le républicain sur CNBC.

Positions contraires

Sa position se heurte à celles de la Nasa et de l'Agence américaine océanique et atmosphérique, qui ont conjointement jugé que le changement climatique était "largement déterminé par l'accroissement du dioxyde de carbone et autres émissions humaines".

Scott Pruitt, qui dirige l'agence mettant en oeuvre les législations notamment sur les émissions de gaz à effet de serre et la pollution, a par ailleurs dénoncé le "mauvais accord" de Paris sur le climat.

afp/pym

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Les villes américaines respecteront l'accord de Paris

Les "villes, les entreprises et les Etats américains" respecteront l'engagement des Etats-Unis vis-à-vis de l'accord de Paris, a assuré l'ex-maire de New York Michael Bloomberg, qui s'est entretenu jeudi avec le président français François Hollande sur le climat.

Michael Bloomberg est l'envoyé spécial de l'ONU pour les villes et les changements climatiques.