Cette décision de la plus haute instance judiciaire ouvre la voie à la tenue d'une élection présidentielle anticipée dans un délai de 60 jours.
Park Geun-hye est impliquée dans une affaire de trafic d'influence et l'intérim du pouvoir est assuré par le Premier ministre, Hwang Kyo-ahn.
Elle est accusée, avec une amie et un de ses anciens conseillers, tous deux mis en examen, d'avoir fait pression sur de grandes entreprises sud-coréennes pour qu'elles fassent des dons à deux fondations mises en place pour soutenir ses initiatives politiques.
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Deux morts dans des manifestations
Opposants comme partisans de Mme Park s'étaient rassemblés pour entendre le jugement. Des échauffourées ont éclaté alors que les partisans de Mme Park tentaient de franchir les barricades de la police pour atteindre le tribunal.
Plus de 20'000 policiers ont été déployés dans la capitale, usant de gaz poivre pour tenter de ramener le calme. Deux manifestants sont morts, l'un apparemment lorsqu'un haut-parleur lui est tombé sur la tête, selon l'agence Yonhap.
Excuses
La présidente, dont le mandat de cinq ans devait s'achever en février 2018, dément toute malversation. Elle s'est néanmoins excusée pour sa négligence dans les relations avec son amie.
Celle-ci a finalement été suspendue et déchue de ses prérogatives par les députés lors d'un vote le 9 décembre.
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