Rex Tillerson "n'a pas travaillé sur ce sujet au département d'Etat et il ne jouera aucun rôle dans les délibérations ou la décision finale sur la demande de TransCanada", assure jeudi la conseillère juridique du département d'Etat, Katherine McManus.
Investissements dans les sables bitumineux
Greenpeace a écrit mercredi au département d'Etat et au bureau d'éthique gouvernementale pour demander à Rex Tillerson de se récuser, en faisant valoir qu'Exxon Mobil bénéficierait "directement et de manière prévisible" de la construction de l'oléoduc Keystone XL, compte tenu de ses investissements dans les champs de sable bitumineux canadiens.
Selon Katherine McManus, le secrétaire d'Etat s'est récusé au début février des questions liées à la procédure relancée par TransCanada après l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
agences/fb
Conséquences environnementales
La société canadienne a tenté pendant cinq ans d'obtenir un permis pour construire l'oléoduc de près de 1900 km de long entre l'Alberta, au Canada, et le Nebraska, aux Etats-Unis, jusqu'à ce que le président Barack Obama rejette le projet en 2015 en invoquant ses conséquences environnementales.
Mais Donald Trump, qui avait promis pendant la campagne électorale de faciliter l'exploitation des énergies fossiles, a signé dès son arrivée à la Maison-Blanche un décret en ce sens, ce qui a incité TransCanada à déposer une nouvelle demande de permis en janvier.