Pour Marine Le Pen, il s'agit d'"une opération politique". La présidente du FN avait fait savoir par avance qu'elle ne se rendrait à aucune convocation avant la fin des échéances électorales. Elle a fait valoir son immunité de députée européenne.
"Certains veulent instrumentaliser la justice pour interférer dans cette élection présidentielle, je ne participerai pas à cette instrumentalisation, les choses sont très claires", a-t-elle déclaré.
Deuxième mise en examen
L'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants au Parlement européen a déjà abouti à deux inculpations: celle de la cheffe de cabinet de Marine Le Pen, Catherine Griset, mais aussi celle de Charles Hourcade, l'assistant parlementaire d'une députée FN à Strasbourg, comme l'a révélé vendredi Le Monde.
Le 2 mars, Marine Le Pen s'était vue retirer son immunité mais dans une autre affaire, concernant la diffusion d'images violentes.
ta avec agences