"D'abord, je pense que ce scénario est très peu probable", a commenté David Davis sur la BBC. "Il n'est absolument dans l'intérêt de personne que nous n'ayons pas un bon accord".
"La vérité simple est que nous avons prévu un plan de repli en tenant compte de toutes les questions et toutes les issues des négociations", a-t-il ajouté.
Theresa May, qui a promis de déclencher formellement la procédure de divorce avec l'UE avant le 31 mars, a quant à elle prévenu qu'elle préférait "pas d'accord" à un "mauvais accord" avec Bruxelles.
Les députés mettent en garde
Plus tôt dimanche, la commission des Affaires étrangères de la Chambre des communes avait accusé le gouvernement de ne pas préparer suffisamment le scénario d'un échec des négociations avec Bruxelles.
"La possibilité d'une absence d'accord est suffisamment grande pour que le gouvernement doive s'y préparer. Or, rien ne montre jusqu'ici que cette option est prise en considération de manière adéquate".
agences/ypf
Possible début du Brexit dès mardi
Theresa May doit invoquer dans les prochains jours l'article 50 du Traité européen de Lisbonne ouvrant une période de deux années au cours de laquelle seront discutés les termes du divorce entre Londres et Bruxelles.
Les députés britanniques examineront lundi en seconde lecture le projet de loi destiné à autoriser Londres à déclencher son divorce avec l'UE. Le texte pourrait être adopté définitivement par les deux chambres du parlement dès lundi soir, ouvrant la voie à un possible déclenchement du Brexit dès mardi.