L'ONG proche de l'opposition syrienne précise pouvoir confirmer la mort de 321'000 personnes et signale que 145'000 autres sont portées disparues.
Parmi les morts figurent 96'000 civils, précise l'OSDH qui, de Londres, utilise un réseau de contacts en Syrie pour dresser un bilan quotidien de la guerre.
Combats, raids et torture
Ces civils ont été tués pour 83'500 d'entre eux par les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés russes, iraniens et libanais, dont 27'500 dans les frappes aériennes et 14'600 sous la torture en prison.
Les bombardements des rebelles ont tué plus de 7000 civils, les djihadistes de l'Etat islamique 3700 et les frappes aériennes de la coalition internationale menée par les Etats-Unis contre l'EI 920. Enfin, la Turquie, qui soutient les rebelles dans le bord de la Syrie, a tué plus de 500 civils, précise l'OSDH.
agences/kkub/jgal
Les groupes rebelles absents des nouveaux pourparlers à Astana
Côté diplomatie, les factions rebelles syriennes ne participeront pas mardi et mercredi au nouveau cycle de pourparlers de paix avec des responsables du gouvernement syrien à Astana au Kazakhstan, a déclaré lundi un porte-parole de la délégation de l'opposition armée.
Plusieurs délégations sont déjà arrivées à Astana pour de nouvelles discussions consacrées à la Syrie et la Russie. L'Iran et la Turquie ont confirmé leur participation en dépit de l'appel des groupes rebelles syriens en faveur d'un report.
Consolider la trêve à Alep
Depuis le début de l'année, le Kazakhstan a déjà accueilli deux conférences sur la Syrie, les 23-24 janvier puis à la mi-février, à chaque fois sous l'égide de Moscou, Téhéran et Ankara.
L'objectif de la "troïka" était de consolider la trêve entrée en vigueur fin décembre après la victoire des forces pro-gouvernementales dans la bataille d'Alep, la grande ville du nord de la Syrie.