"Je ne peux pas lui apporter mon parrainage (à Benoît Hamon, ndlr), car je ne pourrais pas supporter autant de contradictions", affirme Manuel Valls dans une interview publiée mardi par Paris Match.
Une annonce symbolique, dans la mesure où le candidat investi par le PS dispose déjà des signatures d'élus requises pour concourir, mais révélatrice des interrogations traversant les rangs des fidèles de Manuel Valls.
Lors de la primaire, il s'était engagé à se conformer au résultat en soutenant, même de loin, le vainqueur en dépit de ses désaccords de fond avec l'ancien ministre de l'Education.
Désarroi
"Benoît Hamon ? Emmanuel Macron ? Personne ne sait qui fera quoi (...) Il y a un grand désarroi et une décomposition", affirme l'ancien chef du gouvernement, cité par Paris Match.
Il dit "s'interroger" sur la possibilité de soutenir ou non un candidat avant le premier tour, le 23 avril. "Il n'y a pas d'emballement pour Hamon et Macron ne suscite guère l'enthousiasme."
ats/pym