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Une majorité d'Ecossais contre l'indépendance, selon un sondage

Selon les dires de la Première ministre Nicola Sturgeon, l'Ecosse fera tout pour se maintenir au sein de l'UE. [AP Photo/Keystone - Dorothee Thiesing]
Selon les dires de la Première ministre Nicola Sturgeon, l'Ecosse fera tout pour se maintenir au sein de l'UE. - [AP Photo/Keystone - Dorothee Thiesing]
Une majorité d'Ecossais s'oppose à l'indépendance de leur province. Selon un sondage publié mercredi par le quotidien The Times, 57% d'entre eux rejettent l'idée d'une séparation du Royaume-Uni.

Le sondage a été réalisé après l'annonce faite lundi par la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, de son intention de demander l'autorisation la semaine prochaine au parlement écossais d'organiser un référendum pour l'indépendance fin 2018 ou début 2019.

Cette annonce est intervenue le jour même où les députés britanniques ont voté le projet de loi autorisant le gouvernement à déclencher le Brexit.

"Accord de compromis"

L'Ecosse a voté à 62% contre la sortie de l'Union européenne en juin dernier, 52% des Britanniques ayant eux choisi le Brexit.

Le bras droit de Nicola Sturgeon, également cheffe des indépendantistes du SNP, Angus Robertson, a toutefois indiqué dans un entretien mercredi au quotidien The Guardian qu'un référendum pourrait être évité si l'Ecosse pouvait rester dans le marché unique.

Il a expliqué que les efforts du SNP visent actuellement à "convaincre le gouvernement britannique d'arriver à un accord de compromis protégeant la place de l'Ecosse dans l'Europe".

agences/fb

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Candidature pour intégrer l'UE

La Première ministre conservatrice britannique Theresa May a immédiatement condamné ce projet, qui "crée de l'incertitude au moment où le pays doit s'unir".

"L'indépendance ne signifiera pas l'adhésion à l'Union européenne", a-t-elle mis en garde mardi.

Le SNP espère qu'en cas de sécession, l'Ecosse puisse conserver des liens étroits avec l'Union européenne.

La Commission européenne a confirmé que l'Ecosse devra poser sa candidature pour intégrer l'UE si elle fait sécession.

La cheffe des indépendantistes écossais SNP n'a cessé depuis juin de répéter qu'une sortie de l'Union européenne justifierait l'organisation d'une nouvelle consultation, après celle de septembre 2014, remportée par le "non" (55%) et vécue comme un rendez-vous manqué avec l'Histoire par les nationalistes.