A quelques heures seulement de l'entrée en vigueur du nouveau texte qui avait pourtant été expurgé de ses éléments les plus contestés, le magistrat de Hawaï Derrick Watson a estimé dans son jugement que la suspension temporaire du décret éviterait un "préjudice irréparable".
Pour expliquer sa décision, le juge s'appuie notamment sur plusieurs déclarations de Donald Trump à l'égard des musulmans pour conclure que le décret comporte "des preuves significatives et irréfutables d'animosité religieuse".
Jusqu'à la Cour suprême
Le texte controversé, qui bannit l'entrée des Etats-Unis aux ressortissants de six pays musulmans, devait être appliqué à partir de mercredi à minuit, heure de Washington, soit jeudi 04h00 GMT (05h00, heure suisse).
Tenant une réunion publique à Nashville, le président américain a dénoncé la décision "erronée" d'une justice qui, selon lui, commet ainsi "un abus de pouvoir sans précédent". Il a promis d'aller jusqu'à la Cour suprême.
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