C'est la première fois qu'un tribunal reconnaît ainsi la responsabilité de l'Etat dans la catastrophe nucléaire provoquée par l'entrée en fusion de plusieurs réacteurs de la centrale après un séisme de magnitude 9 et d'un raz-de marée qui ont dévasté le 11 mars 2011 la côte nord-est du Japon, faisant près de 20'000 morts.
Les fuites radioactives ont contraint 160'000 personnes à partir de chez elles. Beaucoup ne sont jamais revenues après cette catastrophe nucléaire, la plus grave dans le monde depuis celle de Tchernobyl en 1986.
Demandes d'indemnisation
Le tribunal de Maebashi, au nord de Tokyo, a donné droit aux demandes formulées par 137 évacués qui réclamaient une indemnisation au titre de la détresse émotionnelle provoquée par leur évacuation.
Si les juridictions japonaises ont à plusieurs reprises accordé des indemnités aux évacués, c'est la première fois que l'une d'entre elles admet la responsabilité du gouvernement, écrit le Mainichi.
ats/kkub