"Tout commence aujourd'hui, tout commence avec vous, tout commence par vous", a-t-il lancé, visiblement très ému, sous les vivats de quelque 20'000 personnes, à un mois du premier tour de scrutin.
Après un départ en campagne dynamique, ce vainqueur surprise de la primaire de la gauche peine aujourd'hui à faire décoller sa campagne et espère lui impulser un nouvel élan grâce à ce meeting où il a attaqué en termes forts ses adversaires, lors d'un discours offensif, social et écologique.
Défiance de Manuel Valls
Benoît Hamon s'est montré particulièrement virulent face à ses détracteurs, alors que le matin même, son ancien rival de la primaire, l'ex-Premier ministre Manuel Valls, l'a éreinté dans une tribune de presse, évoquant un programme empreint d'un "cynisme ambiant où l'on promet tout et son contraire, où l'on signe des chèques".
Face à la droite et à l'extrême droite, le socialiste a défendu une France "ouverte, généreuse, solidaire, innovante". Il a par exemple égratigné "la clause Molière" visant à imposer l'usage du français sur les chantiers publics.
ats/kg