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Le ministre français de l'Intérieur a employé ses deux filles, alors lycéennes

Bruno Le Roux à l'aéroport d'Orly, à Paris, le 18 mars 2017. [KEYSTONE - KAMIL ZIHNIOGLU]
Le ministre français de l'Intérieur a employé ses deux filles, alors lycéennes / Le 12h30 / 1 min. / le 21 mars 2017
Le ministre français de l'Intérieur Bruno Le Roux a employé ses deux filles en tant que collaboratrices parlementaires alors qu'elles étaient lycéennes et étudiantes, rapporte l'émission Quotidien.

Selon Quotidien, les filles de Bruno Le Roux, âgées aujourd'hui de 23 et 20 ans, ont tout au long de leur cursus au lycée et pendant leurs études supérieures, bénéficié de CDD à l'Assemblée nationale comme collaboratrices parlementaires auprès de leur père, alors député PS de Seine-Saint-Denis.

"Bien entendu, j'ai mes filles qui ont travaillé avec moi sur des étés, notamment, ou des périodes de vacances scolaires, mais jamais en permanence", a dit l'ancien chef de file des députés socialistes au micro de l'émission diffusée sur la chaîne TMC.

Une dizaine de contrats cumulés

Les deux filles de Bruno Le Roux auraient cumulé chacune 14 et 10 contrats à durée déterminée (CDD), effectués pendant les vacances scolaires, entre 2009 et 2016, précise l'émission présentée par Yann Barthès. Selon les informations de Quotidien, le montant cumulé des contrats des deux filles atteindrait 55'000  euros.

Bruno Le Roux devait être reçu mardi par le Premier ministre Bernard Cazeneuve pour s'expliquer.

rtr/fasl

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Pas "d'amalgame" avec l'affaire Fillon, selon Bruno Le Roux

"On parle d’un boulot d’été auprès d’un parlementaire", a-t-il dit à "Quotidien" en marge d’un déplacement à Paris le 14 mars dernier. "Et quand il faut faire du classement, quand il faut faire un certain nombre de tâches parlementaires, je trouve que c’est une bonne école de faire ça", déclare Bruno Le Roux.

Selon le ministre français de l'Intérieur, il n'y a pas "d'amalgame" entre l'emploi des ses filles et l'affaire Fillon.

Soupçons d'emplois fictifs en série

Cette révélation survient à l'heure où plusieurs candidats à l'élection présidentielle d'avril-mai sont visés par des soupçons d'emplois fictifs.

Le candidat de la droite et du centre, François Fillon, a été mis en examen le 14 mars dans l'enquête portant sur des emplois fictifs présumés dont auraient bénéficié sa femme et ses enfants.

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a pour sa part été convoquée par la justice le 10 mars dernier - convocation à laquelle elle ne s'est pas rendue - dans l'affaire portant sur des emplois fictifs présumés d'assistants parlementaires FN au Parlement européen.