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Le Royaume-Uni imite les Etats-Unis et bannit les ordinateurs de certains vols

Neuf compagnies aériennes sont concernées par l'interdiction de tablettes et ordinateurs en cabine. [AltoPress/PhotoAlto/afp - Gabriel Sanchez]
Neuf compagnies aériennes sont concernées par l'interdiction de tablettes et ordinateurs en cabine. - [AltoPress/PhotoAlto/afp - Gabriel Sanchez]
Invoquant un risque terroriste, les Etats-Unis ont annoncé mardi l'interdiction d'ordinateurs et de tablettes en cabine sur les vols de compagnies en provenance du Moyen-Orient. La Grande-Bretagne a pris une mesure similaire.

Le gouvernement britannique a annoncé l'interdiction des ordinateurs sur les vols venant de six pays: Turquie, Liban, Jordanie, Egypte, Tunisie et Arabie saoudite. Motif invoqué: le risque "terroriste".

Les compagnies du Moyen-Orient opérant des vols vers les Etats-Unis ont elles quatre jours à compter de mardi pour interdire à leurs passagers d'embarquer avec des appareils électroniques plus gros qu'un téléphone portable.

Neuf compagnies aériennes concernées aux Etats-Unis

Une cinquantaine de vols quotidiens de neuf compagnies aériennes (Royal Jordanian, EgyptAir, Turkish Airlines, Saudi Airlines, Kuwait Airways, Royal Air Maroc, Qatar Airways, Emirates et Etihad Airways) seront affectés, au départ de dix aéroports: Amman, Le Caire, Istanbul, Jeddah, Ryad, Koweït, Doha, Dubaï, Abou Dhabi et Casablanca.

"Des groupes terroristes continuent de viser le transport aérien et cherchent de nouvelles méthodes pour perpétrer leurs attentats", a indiqué un responsable américain.

agences/hend/ta

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Ankara demande la levée de l'interdiction pour Turkish Airlines

"Nous disons qu'il est nécessaire de revenir en arrière ou d'alléger" cette mesure, a déclaré le ministre turc des Transports Ahmet Arslan dans une allocution télévisée. "Ce n'est pas une bonne chose pour notre pays. Et ce n'est pas une bonne chose pour les Etats-Unis."

Ahmet Arslan insiste sur le fait "qu'il ne faut pas mélanger l'aéroport Atatürk à Istanbul avec les aéroports d'autres pays". "En ce qui concerne cette question, nous prenons déjà toutes les mesures de sécurité", assure-t-il.