Le report de ce vote en raison de nombreuses voix discordantes au sein du parti républicain, majoritaire au Congrès, est un revers pour le président Donald Trump qui a mis tout son poids derrière cette loi emblématique de réforme du système de santé.
"Nous n'avons pas assez de nos membres prêts à voter oui" a déclaré Mark Meadows, leader des élus récalcitrants du "Freedom Caucus", tout en saluant les efforts du président Trump et son ouverture.
"Pas de plan B"
Les opposants conservateurs assurent toujours avoir assez de voix pour couler la proposition de loi alors que les chefs républicains n'ont cessé de continuer leurs marchandages pour les convaincre de rester solidaires de la majorité.
"Il n'y a pas de plan B", a affirmé jeudi le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer. "Il y a un plan A et un plan A. Nous allons y arriver". Ce ton de défi cache la fébrilité de l'exécutif.
L'aile la plus conservatrice de la majorité républicaine estime le projet de réforme est trop dispendieux pour l'Etat fédéral. Quelques modérés s'inquiètent eux de la hausse prévue du coût de l'assurance maladie pour certaines populations, et de la perte de couverture de 14 millions d'Américains dès 2018, année des élections législatives.
Barack Obama prend la parole
Promulguée il y a sept ans jour pour jour, la loi sur l'assurance maladie de Barack Obama est depuis la cible prioritaire des républicains, symbole selon eux d'une socialisation de la médecine.
"Nous devrions toujours partir d'un postulat: tout changement apporté à notre système de santé doit le rendre meilleur, pas pire pour les travailleurs américains", a averti Barack Obama, sept ans jour pour jour après la promulgation de l'Affordable Care Act, surnommé "Obamacare".
agences/kg