Hosni Moubarak, 88 ans, a pris la direction du quartier d'Héliopolis, au Caire, où il possède une résidence. Au début du mois, la Cour de cassation l'a définitivement acquitté des accusations d'implication dans le meurtre de manifestants durant la révolte de 2011.
La justice a toutefois ordonné jeudi la réouverture d'une enquête pour corruption contre l'ex-président. Elle porte sur des accusations selon lesquelles lui, sa femme, leurs deux fils et leurs belles-filles ont reçu des cadeaux du quotidien gouvernemental Al-Ahram d'une valeur d'environ un million de dollars.
Centaines de manifestants tués
Depuis son départ du pouvoir, l'ex-chef d'Etat a notamment été accusé d'avoir incité au meurtre de manifestants pendant la révolte de 2011, au cours de laquelle 850 personnes ont été tuées lors d'affrontements avec la police. Condamné à la prison à vie en 2012, il avait été blanchi en 2014.
Hosni Moubarak a été le premier des chefs d'Etat renversés dans le cadre des "printemps arabes" à être jugé.
agences/hend