![Des tuyaux en attente d'utilisation pour le projet de l'oléoduc Keystone XL de la société Transcanada Corp's. [Terray Sylvester]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/owgmrf-27788957.image?w=1280&h=720 "Des tuyaux en attente d'utilisation pour le projet de l'oléoduc Keystone XL de la société Transcanada Corp's. [Terray Sylvester]")
La Maison Blanche valide le projet d'oléoduc controversé Keystone XL
Le département d'Etat américain a délivré vendredi un permis à la société TransCanada pour construire l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, a déclaré l'entreprise énergétique canadienne.
Le président américain Donald Trump a officialisé l'attribution lors d'une cérémonie ayant eu lieu à 10h15 (14h15 en Suisse), a déclaré le porte-parole de la Maison blanche Sean Spicer sur son compte Twitter.
Le projet, qui remonte à 2008, doit permettre de relier sur près de 1900 km les sables bitumineux de l'Alberta aux réseaux d'oléoducs du Nebraska. Il est rejeté par les défenseurs de l'environnement.
Bloqué par Obama
L'ancien président Obama l'avait bloqué, estimant qu'il n'aurait aucun impact sur le prix de l'essence et contribuerait aux émissions de gaz à effet de serre.
Son successeur en a relancé la mise en oeuvre dans un décret signé le 24 janvier, quatre jours après son investiture, assurant qu'il créerait des milliers d'emplois.
En prenant une décision accélérée, Donald Trump entend marquer sa volonté d'aller vite dans l'approbation des grands projets d'infrastructures, alors que les procédures de validation peuvent parfois prendre des années.
reuters/kkub
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Colère des ONG environnementales
Les organisations environnementales ont réagi avec colère vendredi à l'approbation par le président américain de l'oléoduc Keystone XL, promettant une lutte contre sa construction.
Greenpeace a minimisé la signification de ce feu vert en assurant que "cet oléoduc ne verra pas le jour".
"Keystone XL et les institutions financières qui ont choisi de le soutenir vont faire face à une vaste opposition au Canada et aux Etats-Unis afin qu'il ne soit pas construit", a estimé Mike Hudema de Greenpeace Canada.