Le pape argentin a estimé que l'UE devait continuer à "indiquer un chemin", à la veille de la célébration des 60 ans du Traité de Rome.
"Tout corps qui perd le sens de son chemin, tout corps à qui vient à manquer ce regard en avant, souffre d'abord d'une régression et finalement risque de mourir", a-t-il prévenu dans la somptueuse salle Regia du palais apostolique.
Pour le souverain pontife, "l'Europe retrouve l'espérance dans la solidarité qui est aussi le plus efficace antidote contre les populismes modernes". "Si l'un souffre, tous souffrent", a-t-il défini. "Au contraire, les populismes prospèrent précisément à partir de l'égoïsme, qui enferme dans un cercle restreint et étouffant".
"Dialoguer" avec les migrants
Le pape a outre rappelé une nouvelle fois le besoin de "dialoguer" avec les centaines de milliers de migrants qui arrivent dans l'UE.
"On ne peut pas se contenter de gérer la grave crise migratoire de ces années comme si elle n'était qu'un problème numérique, économique ou de sécurité", a-t-il ajouté.
ats/kg