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Au moins seize civils tués dans une frappe aérienne en Syrie

Des habitants de la ville de Hammouriyé quittent leur domicile samedi après un raid aérien. [afp - Abdulmonam Eassa]
Des habitants de la ville de Hammouriyé quittent leur domicile samedi après un raid aérien. - [afp - Abdulmonam Eassa]
Au moins 16 civils ont été tués samedi dans une frappe aérienne menée sur un secteur tenu par les rebelles près de Damas, a rapporté une ONG. Des dizaines de personnes ont également été blessées.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a dit ne pas être en mesure dans l'immédiat de dire qui était derrière cette attaque sur la ville de Hammouriyé, à l'est de la capitale syrienne. Elle a été dans le passé la cible de l'aviation syrienne et des avions russes.

"Seize civils, dont un enfant, ont été tués et une cinquantaine de personnes ont été blessées par une frappe aérienne sur la rue principale de la ville de Hammouriyé", a indiqué le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane. Il n'a pas pu préciser si tous les blessés étaient des civils, mais a indiqué que le bilan des morts pourrait augmenter en raison de la gravité de l'état de certains d'entre eux.

Dernier bastion de l'opposition

La région de la Ghouta orientale, proche de Damas, est soumise à un siège du régime syrien depuis 2012. Elle est également ciblée par de nombreux bombardements aériens et des tirs d'artillerie.

Elle est le dernier bastion de l'opposition au président Bachar al-Assad près de Damas. Même si, au cours des derniers mois, les rebelles ont signé des accords dits de "réconciliation" par lesquels ils ont évacué certaines des villes qu'ils contrôlaient.

Evacuation interrompue

Par ailleurs, la seconde vague d'évacuation des rebelles syriens retranchés dans le quartier d'Al Waer à Homs a été interrompue samedi, ont annoncé un haut responsable syrien et l'OSDH.

Des responsables municipaux citant le gouverneur de la province de Homs, Talal Barazi, ont indiqué que les opérations allaient se poursuivre lundi.

ats/hend

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L'ONU appelle à rétablir la trêve

L'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, a exhorté samedi la Russie, la Turquie et l'Iran à sauver le cessez-le-feu en lambeaux en Syrie.

Ces trois pays se sont portés garants de la trêve entrée en vigueur le 30 décembre, après la bataille d'Alep.

Mais le cessez-le-feu semble un lointain souvenir. Les forces de Bachar al Assad, soutenues par leurs alliés (la Russie, l'Iran et des milices chiites dont le Hezbollah), se
préparent à une contre-offensive massive contre les rebelles après des combats à Damas et autour de Hama.