Aucun élément ne semble attester que le bâtiment a été touché par une frappe aérienne de la coalition sous commandement américain bien qu'un véhicule piégé ait été retrouvé à proximité.
Le communiqué de l'armée irakienne intervient en réponse aux affirmations de témoins et de responsables locaux selon lesquelles environ 200 cadavres ont été retirés des décombres de l'immeuble après une frappe aérienne de la coalition qui visait des combattants et des équipements de l'EI dans le quartier d'Al-Djadidah.
Les circonstances de cet événement meurtrier demeurent confuses et difficiles à établir alors que les forces irakiennes affrontent les djihadistes dans une zone urbaine densément peuplée.
Immeubles piégés par l'EI?
Le commandement de l'armée irakienne a expliqué que des témoins avaient affirmé aux soldats que des immeubles avaient été piégés par les hommes de l'EI et que ces derniers obligeaient les habitants à demeurer dans les sous-sols afin de se servir d'eux comme de boucliers humains.
Le nombre de victimes reste lui aussi incertain. Un responsable municipal avançait samedi le nombre de 240 corps retirés des décombres.
Une frappe de la coalition aurait atteint un camion piégé et provoqué une puissante explosion, ont rapporté un parlementaire et deux témoins.
Cet événement illustre la complexité de la bataille qui attend les forces gouvernementales irakiennes pour reprendre la partie occidentale de Mossoul composée de nombreuses rues étroites qui permet aux djihadistes de mener une guérilla urbaine.
reuters/tmun