Park Geun-hye, 65 ans, avait échappé pendant des mois à la justice grâce à son immunité présidentielle. Pendant des semaines, des foules avaient manifesté pour demander son départ et des poursuites à son encontre.
Elle a été contrainte de quitter la présidence le 10 mars après la confirmation de sa destitution par la cour constitutionnelle.
L'ex-chef de l'Etat est soupçonnée de nombreux délits, notamment d'avoir été la complice de sa confidente Choi Soon-sil, jugée pour avoir utilisé ses relations pour extorquer des dizaines de millions de dollars aux conglomérats sud-coréens.
Dix ans de prison encourus
Park Geun-hye a été entendue pendant près de 14 heures la semaine dernière par les enquêteurs. Si les tribunaux accèdent à cette demande de mandat d'arrêt, le parquet disposera de vingt jours pour poursuivre l'enquête et mettre en examen l'ancienne dirigeante.
L'ancienne présidente encourt plus de dix ans de prison si elle est reconnue coupable d'avoir reçu des sommes illégales de certains patrons de conglomérats.
agences/kg